Episode 7 : La science pour guider l'action publique
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Publié le 31-08-2020
La forêt du Pignada renaîtra de ses cendres. Et fera à nouveau demain le bonheur des Angloys, dont c’est là le grand jardin, mais aussi des habitants du territoire et autres amoureux de ce poumon vert.
En attendant ces jours heureux, une première bonne nouvelle : depuis le 27 août, la forêt a rouvert de manière partielle en sa partie sud, celle épargnée par l’incendie du 30 juillet qui avait brûlé 165 hectares (1).
Pour ce faire, divers travaux de sécurisation ont été menés (2) : nettoyage et sécurisation autour des maisons, opérations liées au risque de chutes d’arbre.
Où la forêt est-elle accessible ?
La partie sud de la forêt - celle ayant été épargnée par l’incendie - est accessible sous conditions en journée (voir le plan). Elle est interdite d’accès à tous la nuit, de 21 heures à 6 heures du matin.
Seuls, les piétons et cyclistes pourront circuler à l’intérieur, le long des voies vertes, en journée.
Une dérogation est accordée aux propriétaires de parcelles ou à leurs prestataires venus effectuer un service, aux personnes intervenant au titre d’opérations de secours, de sauvetage ou d’entretien : SDIS, Office National des Forêts, Polices nationale et municipale, agents communaux et départementaux.
Il est interdit de se promener sur les parcelles en régénération et celles, clôturées, attenantes aux habitations…
L’équitation peut être pratiquée par le Club hippique de la côte basque selon les conditions d’une convention. De même, certaines activités de loisirs au moyen de déplacements doux seront encadrées.
Il est donc interdit :
La partie nord interdite au public
La partie nord de la forêt ravagée par l’incendie est formellement interdite au public et à la circulation. Elle est fermée et clôturée.
L’accès sera seulement autorisé pour des opérations de secours et de sauvetage aux pompiers du SDIS ; agents de l’ONF, agents des Polices nationale et municipale, agents communaux et départementaux, prestataires autorisés par les propriétaires, agents de la Communauté Pays Basque et de l’exploitant pour l’accès à l’Usine de la Barre (site de captage d’eau potable), habitants et leurs ayants-droits.
Et demain ?
Des expertises sont prévues entre septembre et mars sur la partie incendiée, pour suivre l’évolution des pins et ceux qu’il conviendra de couper. Un plan de gestion sera retravaillé, notamment sur la partie non incendiée, et un plan de régénération engagé afin de planifier les conditions de plantation. Habitants, riverains, usagers seront amenés à participer à la concertation engagée. De même, un entretien plus régulier du sous-bois sera mené.
(1) 100 hectares de pinède d’un seul tenant et 65 hectares de pinèdes et de jardins diffus. Soit une grande partie du Pignada qui compte au total plus de 250 hectares.
(2) Les travaux ont été menés par la Ville et le Département, propriétaires de la forêt aux côtés de la Congrégation des Servantes de Marie.
Un point information éphémère permet à l’équipe du parc écologique Izadia de répondre aux questions sur la forêt et sur le parc à la suite de l’incendie. Ce chalet, situé à l’entrée de la Barre, avenue de l’Adour, est ouvert du lundi au dimanche de 9 à 12 heures. À découvrir : une exposition photo sur les paysages, la faune et la flore de ces espaces naturels.
Plus d’infos : izadiaangletfr / 05 59 58 35 86.
La forêt d’Anglet, massif forestier unique au sud de la Nouvelle-Aquitaine, est un espace naturel sensible. Trois propriétaires veillent à sa destinée : la commune d’Anglet (55 ha), le Conseil départemental (115 ha) et la Congrégation des Servantes de Marie (48, 5 ha). L’Office National des Forêts (ONF) en assure la gestion.
L’association « Ajudam Pignada » (« Aidons le Pignada ») fédèrera les initiatives et élans de soutien. Objectif : développer divers projets tels que l’accompagnement et l’encadrement de chantiers participatifs en vue de réhabiliter et de replanter des parcelles, la réalisation d’équipements d’observation et de sécurisation, la mise en place d’une concertation auprès des Angloys sur le devenir de la forêt du Pignada et du parc écologique Izadia.
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