Le Pays Basque bien représenté aux Jeux Paralympiques de Tokyo

Perle Bouge en para aviron - Club de l'Aviron Bayonnais à Bayonne

Perle Bouge perd l'usage de ses jambes après un accident de moto à l'âge de 18 ans. Après avoir pratiqué le basket fauteuil pendant quelques années, elle découvre l'aviron en 2009 dans le cadre de son travail. L'Aviron Bayonnais, c'est le club qui l'a accueilli, lui a permis de comprendre son sport et de progresser. C'est surtout l'endroit où elle aime se ressourcer. Pour ses derniers jeux, la rameuse de 43 ans vise une nouvelle médaille après avoir remporté l'argent à Londres et le bronze à Rio.

Originaire de Bretagne, Dorian Foulon a rejoint il y a 7 ans le pôle espoir de paracyclisme d'Urt. Malgré un pied bot et une atrophie de la jambon gauche, le jeune athlète de 23 ans s'est toujours mesuré aux valides et rêve d'être le premier paracycliste à participer au Tour de France. Compétiteur infatigable, il va à Tokyo pour remporter la plus belle des médailles dans la catégorie MC5 (la moins handicapée).

Dorian représentera la France avec son compère du club d'Urt et autre breton, Alexandre Léauté, hémiplégique de naissance. Lui aussi vise l'or en MC2. A 20 à peine, Alexandre est déjà double médaillé d'or (course en ligne et contre-la-montre) aux derniers championnats du monde de paracyclisme. Le vélo, c'est d’abord la passion de son père, excellent cycliste amateur, qui lui a transmis très tôt le goût de l'effort. Un sport qu'il a dans les gènes depuis toujours, comme il aime à le rappeler.

Récent vainqueur du tournoi européen de qualification paralympique, Guillaume Toucoullet représente une belle chance de médailles pour le clan tricolore. Après un accident de moto en 2010, il reste paralysé du bras gauche. D'abord en aviron et aujourd'hui en tir à l'arc, le sportif angloy se fait vite remarquer et multiplie les victoires sur les plus grands championnats. Ce qu'il aime dans son sport, c'est la précision et la régularité du geste. Un geste admirable qu'il exécute à la seule force de sa bouche. Ça force le respect.­­­­­­