Marina Beheretche : un premier violon en or

De classique, Marina Beheretche n’a finalement que le violon. Mais pas n’importe lequel. Avec son instrument de cœur, la trentenaire occupe le poste de premier violon au sein de l’Orchestre Symphonique Pays Basque - Iparraldeko Orkestra.

Si la musique classique illumine sa vie, c’est dans le « mélange des styles musicaux » qu’elle prend plaisir à s’aventurer. « Je continue de jeter de ponts pour faire naître de jolies choses », précise-t-elle, que ce soit au travers du disque Lau Sasuak ; auprès d’auteurs basques ayant un regard actuel sur le métissage culturel, Joël Merah, Mixel Etchecopar…, ou avec le collectif Ezekiel. » Des parenthèses dans son quotidien passionné au sein de l’Orchestre Symphonique Pays Basque, dont elle assure depuis peu la coordination. « Ces prochains mois, de belles invitations devraient être proposées », indique-t-elle, en une période chahutée par les restrictions liées aux conditions sanitaires.

Parmi ces rendez-vous : El Tren Fantasma, classique du cinéma muet mexicain revisité par Joël Merah. Un ciné-concert placé sous la baguette de Victorien Vanoosten, proposé les 27 et 28 février, au Théâtre de Bayonne, en coréalisation avec la Scène nationale du Sud-Aquitain.  

En plus de son implication au sein d’Iparraldeko Orkestra, Marina fait également travailler l’orchestre de chambre 3e cycle et poursuit ses cours de professeur de violon moderne et baroque au conservatoire Maurice-Ravel. « La transmission est essentielle » pour la jeune bascophone, qui a baigné dans la musique, « pas vraiment classique, mais plutôt rock, trad et musiques du monde », auprès d’un père batteur de Sustraia. « Transmettre la musique auprès des jeunes me procure toujours un même bonheur », confie la musicienne, déjà embarquée dans de nouveaux projets… 

Plus d’infos sur la programmation (soumise à évolution en raison de la Covid-19) sur www.ospb.eus et dans cet article