Urrugne : travaux de renouvellement du réseau d’eau potable
14 novembre 2024
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Le séminaire de lancement du projet transfrontalier OSTREOBILA a eu lieu ce 11 avril à Bidart. Retenu par l’appel à projets européen POCTEFA 2021-2027, ce contrat de recherche scientifique permettra d’approfondir les connaissances sur l’algue Ostreopsis et d’accompagner les décideurs quant à une future règlementation.
Mise à jour : 6 décembre 2024
Observée sur le littoral basque dès l’été 2020, l’algue Ostreopsis peut entraîner en cas de concentration importante des réactions cutanées et respiratoires. En réponse à ce phénomène nouveau, un groupe de travail transfrontalier a été initié dès septembre 2021. Animé par le Groupement d’intérêt scientifique (GIS Littoral basque), il a rassemblé les experts scientifiques les plus pointus sur le sujet, les autorités locales de chaque côté de la frontière ainsi que les autorités sanitaires régionales.
Le programme de recherche OSTREOBILA émane de cette réflexion commune. Il vise à mieux comprendre le développement de la microalgue toxique Ostreopsis sur le littoral basque et à développer des outils d’aide à la décision pour les collectivités du territoire transfrontalier.
Un programme de recherche sur 3 ans
Ce 11 avril à Bidart, les partenaires du projet et les scientifiques se sont réunis pour le séminaire de lancement officiel du projet. Concrètement, le programme se déroulera sur 3 ans avec des analyses sur 11 sites de part et d’autre de la frontière afin de poursuivre le suivi des analyses et aboutir à un protocole commun.
Il s’agira notamment de :
Quatre sites du Pays Basque nord sont concernés (Les deux Jumeaux à Hendaye, Erromardie à Saint-Jean-de-Luz, Parlementia à Bidart, Port Vieux à Biarritz) et sept du Pays Basque sud (Hondarribia, Ondarreta, San Sebastian, Zarautz, Itzurun, Mutriku, Ondarroa).
Un protocole à venir
Il n’existe pas à ce jour de seuil réglementaire de toxicité d’Ostreopsis comme ce peut être le cas par exemple lors du suivi bactériologique des eaux de baignade (Escherichia coli, entérocoques, etc.). Une circulaire du Ministère de la santé pourrait intervenir d’ici l’été. Dans l’attente, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a rédigé l’été dernier différentes recommandations. La plupart d’entre elles sont déjà mises en œuvre sur le littoral basque. La Communauté d’Agglomération Pays Basque va même au-delà des préconisations grâce à une méthode permettant de déterminer les espèces en présence dans les prélèvements, dont la souche toxique Ovata, et leurs proportions relatives.
En cas de forte concentration d’Ostreopsis, des messages d’information sont diffusés par les autorités sanitaires (ARS), seules compétentes en la matière. La Communauté d’agglomération Pays Basque relaie ces recommandations en temps réel via l’application Kalilo et auprès des postes de secours pour l’ensemble des plages de la côte basque.
Partenaires et financements
Le programme de recherche se réalisera sur trois ans. Il est doté de 2,2 millions d’euros dont 1,4 million financé par l’Europe à travers le programme transfrontalier POCTEFA (65%).
Il s’appuie sur neuf partenaires transfrontaliers : la Communauté d’Agglomération Pays Basque - chef de file, la Diputacion Foral du Gipuzkoa, l’IFREMER, l’Université du Pays Basque, la Fondation AZTI, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, le Laboratoire Océanographique de Villefranche sur Mer, Institut des Sciences de la Mer de Barcelone, Suez Eau – Rivages Pro Tech),
14 novembre 2024
8 novembre 2024