C'est la rentrée pour l'Ecole Supérieure d'Art Pays Basque !

La cloche de la reprise a sonné pour les étudiants du parcours d’enseignement supérieur de l’Ecole Supérieure d’Art Pays Basque. Une semaine placée sous le signe de la découverte des locaux et du corps enseignant pour les première année, et celui de la poursuite du cursus entamé pour les deuxième et troisième années.

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Orrialde honetan

Ce jeudi 30 septembre, devant la Villa des Rocailles, bâtiment historique situé en plein cœur de Biarritz, les étudiants de première année attendent avec impatience que la visite démarre. Après s’être familiarisés avec le pôle bayonnais en début de semaine, et guidés par Delphine Etchepare, leur directrice, ils vont pouvoir durant toute la matinée découvrir les salles de cours, studios numériques et ateliers biarrots dans lesquels ils évolueront durant trois ans, au sein de la villa, mais également sur le site de la Blanchisserie qui se situe quelques rues plus loin.

Une rentrée qui rime avec envie 

« En départ de cursus, on est vraiment au tout début de sa capacité d’expression artistique. Ce n’est pas une question de don, tout le monde a des prédispositions. Donc le premier critère de recrutement, c’est l’envie, la curiosité. Le reste, on s’en charge », confie Bernard Hausseguy, artiste enseignant en atelier Art du médium et dispositifs d’image, l’une des spécialités de l’école. Cours que les étudiants de 2ème année sont déjà en train de suivre à l’étage.

L’émotion et l’excitation de se rencontrer et d’avoir l’occasion d’approfondir leurs connaissances autour de leurs passions sont palpables au sein de chacune des deux promos.

Maïder, étudiante en 2ème année partage son ressenti : « Ici, tout le monde est différent, mais on se complète, et il y a une bonne cohésion au sein de l’école. Notre cursus en école d’art, c’est aussi pour nous le temps de nous construire un réseau que ce soit entre étudiants, mais aussi avec les professeurs et les artistes qui interviennent tout au long de l’année ».

ESA Pays Basque : une grande école à taille humaine 

Fruit de la fusion entre l’École Supérieure d’Art des Rocailles et de l’École d’Art de la Communauté d’Agglomération Pays Basque, l’École Supérieure d’art Pays Basque accueille aujourd’hui 120 étudiants en enseignement supérieur, auxquels s’ajoutent quelques 800 élèves amateurs.

Une école qui a donc bien grandi, mais qui reste à taille humaine comme aime à le rappeler Delphine Etchepare : « L’une de nos particularités est de permettre à nos étudiants d’évoluer dans des classes d’une vingtaine de personnes, pas plus. Cela nous permet de leur offrir un accompagnement de proximité, de faire en sorte que leurs projets se révèlent de la meilleure des manières, mais aussi d’avoir un taux de décrochage très faible. »

Le territoire basque élargi comme terrain de jeu   

Malgré son implantation au sein des villes de Bayonne et Biarritz, l’ESAPB peut s’assoir sur la richesse culturelle basque dans son ensemble, tant sur le plan géographique que pluridisciplinaire.

Cela passe par exemple par l’amorce de partenariats, actuellement en discussion, entre l’école et des structures du Pays Basque Sud pour développer des échanges, ou faciliter l’obtention de stages de l’autre côté de la frontière. Comme l’explique Delphine Etchepare, « On n’est pas Paris, Lyon ou Bordeaux, mais l’ouverture vers le transfrontalier est l’une de nos forces. La culture basque dans son ensemble est tellement riche, qu’il s’agisse de l’artisanat, des paysages, de la cuisine, de la musique, que c’est une source d’inspiration illimitée pour nos étudiants ». Une volonté partagée « de l’autre côté », qui devrait donner lieu à de beaux projets dans les mois et années à venir.

Un enseignement de 2e cycle en ligne de mire

Proposant aujourd’hui un cursus de classes préparatoires et d’enseignement supérieur de premier cycle, l’école espère bientôt permettre à ses étudiants de poursuivre jusqu’au Master en ouvrant un cursus de deuxième cycle. « Cela nous permettrait d’aller au bout du cursus classique pour les écoles d’art. On est très accompagnés par la CAPB dans cette volonté », explique Delphine Etchepare.

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