Concours de nouvelles : à vos plumes !

Et si les responsables du concours de nouvelles de la médiathèque Amikuze avaient un don prophétique ? Dans le règlement lancé en janvier, les phrases imposées d’ouverture de texte - « Jamais elle n’avait vu une chose pareille » - et de conclusion - « Demain sera un autre jour » - résonnent face à l’actualité du confinement.

Nul doute, cette 11^e édition restera dans les annales de ce concours prisé par les amateurs d’écriture, âgés de 16 ans et plus.

L’an passé, 55 personnes avaient concouru. L’équipe organisatrice espère le même engouement cette année encore. D’autant qu'en période de confinement, l'écriture peut permettre de s’évader du quotidien.   

« Les personnes intéressées ont jusqu’au 1^er juillet pour nous adresser leur œuvre », précise Béatrice Fougy, l’une des agents de la médiathèque d’Amikuze (1). La nouvelle doit, en plus des deux phrases d’ouverture et de conclusion, contenir les phrases suivantes (peu importe l’ordre mais telles quelles) : « A quelle heure passe le train ? », « Quel bon gâteau ! », « Je suis encore rouge de colère », « Je ne supporte pas les chants de Noël ». Autre impératif : le texte doit comprendre de 2 à 7 pages maximum.

En août, le jury se réunira pour délibérer et élire les trois meilleurs textes. Ce jury est composé de Sophie Pavlosky, auteure de Chéraute, animatrice d’ateliers d’écriture, de deux lecteurs de la médiathèque, des membres de l’association Liburuak, association oeuvrant en faveur de la lecture publique, des deux bibliothécaires et du lauréat de l’année précédente.

Les résultats seront connus le 17 octobre lors d’une cérémonie publique organisée au sein de la médiathèque d’Amikuze, à Saint-Palais. En plus d’une lecture théâtralisée de la nouvelle, une exposition interactive autour du roman policier sera proposée.