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2022-06-13 (e)an argitaratua
En 2021, l’algue Ostreopsis est apparue de manière importante dans les eaux du littoral basque, provoquant des irritations respiratoires et cutanées chez des baigneurs, promeneurs, MNS… Le suivi réalisé cet hiver n’a décelé aucune présence d’Ostreopsis dans les eaux basques mais il n’est cependant pas exclu qu’elle réapparaisse lors de la saison estivale 2022.
C’est pourquoi l'ARS Nouvelle-Aquitaine, en lien avec la Communauté Pays Basque, a souhaité communiquer sur les conséquences potentielles de cette microalgue sur la santé et sur le comportement à adopter en cas d’apparition de symptômes.
Un kit de communication est mis à disposition destination des communes et des professionnels de santé. Les messages seront relayés sur l’application Kalilo de la Communauté Pays Basque et par les communes (panneaux d’entrée des plages, office du tourisme,…).
Invisible à l'œil nu, la présence d’Ostreopsis se traduit parfois par un goût métallique de l’eau. Lorsque leur concentration est importante, elles peuvent se présenter sous forme de matière brune gélatineuse en surface ou en dépôts sur les rochers et sur les macroalgues.
À cause des toxines qu’elle produit, cette microalgue peut affecter la santé des baigneurs, surfeurs, promeneurs, résidents et professionnels travaillant aux abords des plages. En effet, ces toxines peuvent se disperser dans les embruns et affecter les personnes (par inhalation), même si elles ne se baignent pas.
En cas de présence d’Ostreopsis, les personnes exposées peuvent ressentir des symptômes grippaux/irritatifs ou cutanés qui sont généralement de faible gravité (toux, mal de gorge, nez et yeux qui coulent, saignements de nez, gêne respiratoire, fièvre, tremblements, douleurs musculaires, maux de tête, nausées, éruptions cutanées…etc.). Ces symptômes apparaissent dans un délai de 6 h après l’exposition et disparaissent généralement sous 3 à 4 jours, sans complications.
A noter, les symptômes et les conséquences sont similaires selon que les personnes aient été exposées de façon régulière à Ostreopsis (sauveteurs, restaurateurs, résidents…) ou de manière ponctuelle (touristes, baigneurs…). En revanche pour les personnes régulièrement exposées, le nombre et la durée des symptômes peuvent augmenter.
Les comportements à adopter en cas de forte concentration de la microalgue :
Un médecin doit être rapidement consulté, en notifiant l’exposition à Ostreopsis, si les symptômes persistent (au-delà de 3 à 4 jours) et/ou s’aggravent : gêne respiratoire marquée (essoufflement, toux, douleur respiratoire...), douleurs musculaires, tremblements prolongés ou signes cutanés généralisés. Une fiche de signalement mise à disposition des médecins permettra à l’ARS Nouvelle-Aquitaine d’assurer un suivi sanitaire.
Les centres 15 (SAMU) doivent être contactés uniquement en cas d’urgence.
En cas de symptômes inhabituels, le centre antipoison peut être consulté (05 56 96 40 80, centre-antipoisonchu-bordeauxfr).
Apparue pour la première fois en 2021, l'algue Ostreopsis n’était pas connue et étudiée au Pays Basque. Désormais, un contrat de recherche a été signé entre la Communauté d’Agglomération du Pays Basque, IFREMER et Rivage Pro Tech pour améliorer les connaissances sur les microalgues du genre Ostreopsis présentes sur le littoral Basque.
Ce programme cofinancé par l’Agglomération, l’Agence de l’eau Adour-Garonne, Rivages Pro Tech, l’IFREMER et l’ARS permet de réaliser des prélèvements mensuels pour quantifier les microalgues dans l’eau de mer mais aussi sur les macroalgues sur lesquelles elles se développent. En fonction du nombre de cellules d’Ostreopsis retrouvées dans les eaux, la fréquence des prélèvements et le nombre de sites augmentera, bimensuellement, hebdomadairement voire quotidiennement dans la colonne d’eau.
En parallèle, le programme prévoit de mettre au point des méthodes basées sur la biologie moléculaire pour identifier et quantifier les différentes espèces d’Ostreopsis potentiellement présentes. Un suivi météorologique et de l’état de la mer sera également effectué tout au long de la saison afin de mieux comprendre les conditions favorisant la prolifération des microalgues.
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