Pays Basque : près de deux fois plus d'aménagements cyclables d'ici 5 ans

24 millions d’euros d’aménagements cyclables

Le Plan de Mobilité Pays Basque 2020-2030 adopté le 3 mars dernier vise une part modale du vélo de 8% en 2030, soit +7 points par rapport à 2020. Pour ce faire, les élus ont décidé de doubler l’enveloppe consacrée aux infrastructures cyclables en soutien aux communes, passant de 600 000 € à 1,2 millions d’euros par an. Ce taux d’aide moyen de 25% permettra de co-fiancer 24 millions d’euros d’aménagements cyclables sur les 5 ans à venir, faisant passer l’offre d’aménagements cyclables au Pays Basque à 260 kilomètres de pistes cyclables d’ici à 2026 contre 140 actuellement (+85%).

Le choix de ces aménagements se fera en cohérence avec les schémas cyclables élaborés avec les communes et pôles territoriaux ce afin de contribuer à la continuité cyclable des axes structurants du territoire.

Le projet de piste cyclable du BAB, lauréat de France Relance Vélo

Parmi ces aménagements, la Communauté Pays Basque porte le projet de création d’une piste cyclable bidirectionnelle sur le Boulevard du BAB, afin de désengorger cet axe de circulation majeur. Une première tranche de réalisation situé à Anglet, sur un tronçon de 2,5 km entre Larochefoucauld et la Butte aux cailles, a été fléchée par la Communauté Pays Basque pour un montant de 1,725 millions d’euros.

Ce projet vient d’être désigné lauréat de l’appel à projets France Relance Vélo pour un montant de 360 000 euros soit un taux d’aide de 20,8%. Les travaux seront lancés en 2023 pour une durée de 18 mois. Il est à noter que toutes les voies de circulation seront maintenues sur le BAB.

Fin du service Vélibleu

Le développement de ces aménagements cyclables sécurisés étant un préalable indispensable au développement de la pratique du vélo, le Syndicat des Mobilités, dans un contexte budgétaire contraint, a décidé d'interrompre le service "Vélibleu" (vélos en libre service sur le littoral), dont le contrat arrive à échéance en ce mois de mars 2022. Ce dispositif représentait une part marginale de déplacement (0,2%).