Faune sauvage, trois regards sensibles

Trois photographes voyageurs témoignent de leur passion pour la nature et la vie sauvage au travers de l’exposition « Faune, rencontre animale », visible au Didam jusqu’au 12 février.

Orrialde honetan

La photographie d’un renard tapi dans l’immensité neigeuse de l’Inde himalayenne captive les visiteurs. Quentin Gavraud l’a nommé « sérénité » et témoigne de son approche dans la note explicative : « (…) Plongé dans son épaisse fourrure hivernale, l’animal se confondrait presque avec les roches émergeant de la neige fraîche. De temps à autre, un regard furtif sonde les environs. Puis, paisiblement, témoins de la quiétude des lieux, ses yeux se referment. » C’est l’une des images fortes de l’exposition « Faune, rencontre animale », visible au Didam de Bayonne jusqu’au 12 février.

Quentin Gavraud est l’un des trois photographes de cette exposition, aux côtés de Martín Barandalla et Guillaume Pépy, lesquels ont fait de leur terrain d’affut photographique, les Pyrénées, l’Himalaya ou e le continent antarctique.  À 26 ans, le photographe a choisi de côtoyer le sauvage : « La photographie permet d’entrer sur la pointe des pieds dans un monde qui n’est plus… C’est une aventure qui n’est dictée par aucune règle, sauf une, et qui devrait s’imposer à tous ceux qui la pratiquent, le respect du milieu et des êtres qui l’habitent. » Ainsi, panthère, aigle et renard…, offrent de leur intimité au visiteur, lequel ignore sans doute le nombre d’heures que le photographe animalier aura passé à l’affût pour capturer la belle image.

70 images à découvrir

Plus de 70 clichés de faune sauvage, montagnarde ou polaire, habillent ainsi de belle manière les murs du Didam. Elles retracent la vie secrète de ces animaux, de cette faune montagnarde et polaire, de la plus proche en Álava (Pays Basque sud), à la plus éloignée aux confins de l’Antarctique et de l’Himalaya.  

Vision tout aussi mystérieuse que celle proposée par Guillaume Pépy, au travers de ses pérégrinations artistiques en « terra incognita », d’où il ramène des images de manchots et de glaciers.

L’Antarctique est le seul continent réservé à la paix et à la science par un accord international. De son hivernage de 13 mois sur une station scientifique, il propose un voyage contemplatif au cœur de ce monde singulier.

Le troisième regard artistique est signé de Martin Barandalla, un personnage attachant. À 21 ans, il a choisi de se consacrer à sa passion pour la nature et la photographie, dans une heureuse alchimie avec son exigence écologique. D’abord fasciné par les animaux et les Indiens d’Amérique du nord, c’est vers les rapaces qu’il s’est ensuite tourné, suivant depuis 2019 un couple d’aigles royaux d’Alava. Doté d’une forte sensibilité écologique, le jeune homme propose un dialogue artistique, ode à ses êtres majestueux. Et à la liberté.


Expo, version pratique

En prévision du carnaval traditionnel, un atelier "Bientôt Carnaval ! Fabrique ton masque animalier" est prévu le samedi 11 février à 10h30. Au programme : découverte de l’exposition en famille suivie d’un atelier de fabrication de masques de Carnaval sur le thème des animaux. À partir de 7 ans, gratuit, inscriptions au 05 59 46 63 43. 

L’exposition est visible au Didam, 6 quai de Lesseps jusqu’au 12 février. Ouverte du mardi au dimanche de 13h à 18h30
Plus d’infos : didambayonnefr / 05 59 43 63 43

Actualités ArtikuluakActualitats

Agenda Agenda Agenda