Rentrée : une campagne pour s'inscrire en cours d'euskara !

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La Communauté Pays Basque et l’Office Public de la Langue Basque lancent une campagne de communication pour encourager les adultes à s'inscrire en cours de basque en cette rentrée.

Orrialde honetan

En cette rentrée, la Communauté Pays Basque garde sa désormais signature « Vivez le Pays Basque en V.O » pour encourager les adultes à l’apprentissage de l’euskara. Cette année, la campagne est soutenue par l’OPLB.

Proposant un ton humoristique et décalé, l'ensemble des slogans reposent sur des homophones ou des homographies basque-français éveillant la curiosité d'un public non-initié à l'euskara. Des visuels spécifiques, toujours sur le ton de l'humour, ont été créés à destination des bascophones, les incitant à encourager de futures inscriptions.

Une page web associée

Cette campagne est reprise sur la page www.japprendslebasque.com et recense les formations proposées sur le territoire. Les 5 organismes de formation (AEK, Adixkideak à Urrugne, Angeluko ikasleak et Elealdi à Anglet, Jakinola à Bayonne) ont participé à l’élaboration de la campagne. Les communes seront associées à sa diffusion.

« Vous aimez le Pays-Basque, aimez-le plus encore »

Après le succès des mini-films de campagne en 2021 (« BAI » et « MAITE ZAITUT »), l’expérience est renouvelée avec une nouvelle réalisation, toujours dans le registre de la comédie. Un film qui sera diffusé sur les réseaux sociaux mais aussi sur TVPI et dans les cinémas du territoire : le Sélect à Saint-Jean-de-Luz ; Maule Baitha à Mauléon ; Le Saint-Louis à Saint-Palais ; Les Variétés à Hendaye ; L'Aiglon à Cambo les bains ; Haritz Barne à Hasparren ; Le Vauban à St Jean Pied de Port ; Getari Enea à Guethary.

Pourquoi les adultes ?

Les données sociolinguistiques indiquent que près de la moitié des bascophones ont plus de 50 ans. D'autre part, 41% des élèves du primaire suivent un enseignement bilingue, un chiffre en hausse constante ces dernières années. Mais, dans l'intervalle, chez les 25-49 ans, la part des bascophones ne dépasse pas les 16%. L'appropriation de l'euskara par ce public est donc incontournable pour faire vivre le basque sur le territoire et assurer sa transmission.

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