La crèche de Lacarre labellisée pour son accueil immersif en basque
La micro-crèche Ttinka à Lacarre a reçu la reconnaissance du dispositif de labellisation des crèches bascophones et bilingues, baptisé LEHA. Au total,…
Les résultats de la VIème enquête sociolinguistique montrent que le déclin de la langue n’est pas irréversible. Pour la première fois, en valeur absolue, le nombre des bascophones (51 000 personnes) ne diminue pas. La reprise de la langue par l’école chez les jeunes générations se poursuit : 14% de bascophones chez les 25-34 ans, 18% chez les 16-24 ans. A la à la rentrée 2017, 39,4% des élèves du 1er degré toutes filières confondues, suit un enseignement en langue basque et ce pourcentage est de 46,2% en maternelle.
L’adhésion sociale est forte puisque 93% des sondés envisagent pour l’avenir un territoire plurilingue.
La part des bascophones continue de baisser. Aujourd’hui, 20 % des habitants sont bascophones, soit une baisse de 6 points en dix ans. 49 % d’entre eux a plus de 50 ans et le flux de nouveaux arrivants est continu. Sur un territoire où la population augmente du fait d’un solde migratoire positif, la reprise chez les jeunes ne compense pas encore la disparition des locuteurs vieillissants et les arrivées de populations extérieures non bascophones.
D’un point de vue qualitatif, il apparaît que les locuteurs bascophones ont de moins en moins de facilité à parler en basque, phénomène qui s’accentue chez les jeunes générations.
Cela est en partie lié à la rupture de la transmission familiale durant des décennies.
Aujourd’hui, une majorité de jeunes bascophones apprend le basque uniquement à l’école. Ainsi, le temps d’exposition à la langue est limité. Les modalités d’usage de la langue basque expliquent aussi ce phénomène. L’usage d’une langue permet de consolider son apprentissage, de même que la maîtrise insuffisante d’une langue empêche son utilisation. Or les jeunes bascophones utilisent moins régulièrement le basque que leurs ainés.
Enfin, de manière générale, les bascophones utilisent le basque dans le cadre familial ou dans le cercle d’amis et le français dans l’espace public.
Ces éléments démontrent que pour entrer dans une dynamique de revitalisation, il est nécessaire de renforcer le rythme de transmission de la langue basque et d’élargir les dynamiques d’usage en particulier dans l’espace public.
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Publié le 20 de febrièr 2019
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Publié le 04 de febrièr 2019
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