Algue Ostreopsis : un dispositif de surveillance en place

Du fait de la présence d’une micro-algue tropicale, un dispositif de surveillance environnementale et sanitaire est en place sur les plages du littoral basque. L’ARS demande aux baigneurs d’être vigilants.

Publié le 10-08-2021

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A la suite de cinq signalements transmis depuis le 31 juillet, l’ARS et la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques ont réuni les collectivités (villes, Communauté Pays Basque), l’IFREMER, le centre anti-poison du CHU de Bordeaux, la cellule régionale de Santé publique France, le SAMU, le CHCB…) afin de mettre en place un système de surveillance et prendre des mesures de prévention adaptées.

Une micro-algue tropicale

Le 3 août, les analyses de prélèvements d’eau et d’algues réalisés par l’IFREMER ont montré une forte abondance de la microalgue Ostreopsis cf. siamensis (qui n’est pas celle observée en Méditerranée). Elle peut produire des toxines pouvant affecter la santé, au niveau   respiratoire et/ou cutané avec des symptômes grippaux ou cutanés (prurits et rougeurs). Ces symptômes bénins apparaissent 2 à 6 heures après l’exposition et diminuent sous 24/48 heures, sans complications ultérieures. A ce stade, aucun signalement de cas grave n’est intervenu.

Un dispositif de surveillance environnementale et sanitaire

Jusqu’à fin septembre, des campagnes d’analyses de l’eau et des algues sont programmées par l’IFREMER sur les plages de la Côte basque.

Outre la surveillance de l’eau, l’ARS demande aux services d’urgence, médecins généralistes, SOS médecin, pharmaciens de lui remonter les signalements de patients reçus qui présenteraient ce type de symptômes.

A ce stade, au regard du faible nombre de signalements et du fait qu’aucun cas grave n’a été détécté, l’ARS ne recommande pas la fermeture des plages. Elle demande cependant une grande vigilance aux baigneurs et aux personnes restant sur la plage.

 

 

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