Les élèves ingénieurs de retour à l’ESTIA

Près de 1 000 étudiants ont effectué leur rentrée à l’école d’ingénieurs de Bidart en septembre. Après une année et demie de cours à distance, élèves et enseignants apprécient d’inaugurer à leur tour le bâtiment ESTIA Berri.

Publié le 05-10-2021

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Installés sur les banquettes du hall principal du nouveau bâtiment de l’ESTIA, Clément, Mathieu et Anaïs travaillent côte à côte chacun sur son ordinateur portable. Elèves en deuxième année du cycle ingénieur, ils ont effectué leur rentrée début septembre et sont ravis de retrouver leur école d’ingénieur après une année et demie à domicile. « Nous pouvions accéder au bâtiment l’année dernière mais cette rentrée en présentiel est bénéfique pour nous. C’est mieux de travailler ainsi car rester seul chez soi huit heures par jour devant son ordinateur, ce n’est pas facile » témoignent-ils.

Inauguré  en mars dernier, le bâtiment ESTIA Berri complète les deux autres bâtiments de l’école supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) implantée sur le site technopolitain Izarbel de Bidart. Avec 4 500 m2 sur trois niveaux, ce bâtiment offre trois amphithéâtres, huit salles de cours, des bureaux et des salles de réunion, une cafeteria ainsi qu’une halle technique de 200 m2. Equipée de machines-outils d’usinage, de découpe laser ou d’impression 3D ainsi que d’une gamme complète d’outils, cette halle technique permet aux élèves de concevoir leurs prototypes.

« Nous pouvons à nouveau expérimenter nos travaux en réel dans la halle technique » apprécie Laurie Toizat, élève ingénieur et présidente de l’association Estiarropa qui développe un projet de revalorisation de textiles. L’enthousiasme est également palpable au sein du corps enseignant : « Tout se remet en place naturellement ici mais aussi dans les programmes de mobilité internationale avec 240 élèves en Angleterre et en Espagne, une cinquantaine d’élèves partant dans le monde entier en janvier prochain et enfin l’accueil de 15% d’élèves étrangers à Bidart » rapporte  Xavier Fisher, directeur du développement international de l’ESTIA. Ne reste donc que les gestes barrières pour rappeler ces périodes de distanciation et de confinement.

 

 

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