Une nouvelle tarification d'autoroute pour les trajets domicile-travail

Publié le 26-06-2019

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À partir du 1er octobre 2019, les automobilistes qui empruntent l'A63 ou l'A64 pour leurs trajets domicile/travail sur le tronçon allant de Ondres à Biriatou ou sur celui de Guiche à Mousserolles / Saint-Pierre d’Irube pourront bénéficier d’une tarification préférentielle. 

C'est ce qu'ont annoncé Jean-René Etchegaray, président de la Communauté Pays-Basque et Claude Olive, président du Syndicat des mobilités, le 26 juin. Cette démarche vise à orienter les flux routiers vers les autoroutes, qui joueraient alors le rôle de rocades urbaines, en désengorgeant le réseau départemental, dont la RD 810. 

 

Inciter les automobilistes à la multimodalité

Cette offre de réduction est une première étape vers un encouragement à la multimodalité. Des parking-relais (P+R) pour le rabattement vers les transports en commun, notamment vers le Tram’bus, seront ainsi aménagés à Bayonne nord, Maignon-Sutar puis Navarre, avec l’objectif affiché d'un parc-relais à chaque entrée d’agglomération. 
D’autres partenariats, cherchant à atteindre une baisse de 70 % de la facture mensuelle des usagers, seront proposés à la fin de l’année 2019. Ces partenariats inciteront au covoiturage et à l'usage des transports collectifs. 
D'autre part, des études sur les échangeurs de Saint-Frédéric et Bayonne sud (Anglet) ont débuté, dans le but de fluidifier et améliorer la circulation automobile.

Une facture divisée par deux

ASF propose déjà des remises de 30 % sur l’A 63 et l'A 64 aux automobilistes abonnés au télépéage. A cette formule s'ajoutera dès le mois d'octobre une remise de 20% sur le plein tarif du péage. 
L'abonnement sera valable 7 jours sur 7 pour un minimum de vingt trajets mensuels domicile-travail. Il concernera les automobilistes non professionnels de classes 1 (véhicules légers), 2 (véhicules intermédiaires) et 5 (deux roues motorisés) résidant ou travaillant dans le périmètre du Syndicat des mobilités (Pays Basque + Tarnos). 

Financée par le Syndicat des mobilités, l'opération dont le coût est estimé à 650 000 € / an, entrera en octobre dans une phase expérimentale d'un an, qui prendra fin en septembre 2020.

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