Urrugne : travaux de renouvellement du réseau d’eau potable
14 novembre 2024
Message d'alerte
Mise à jour : 6 décembre 2024
La Communauté Pays Basque prend très au sérieux les éléments portés à sa connaissance par l’émission « Vert de Rage » à l’issue d’une étude réalisée par l’IFREMER.
S’agissant de l’eau potable, les molécules concernées ont été détectées en quantité infinitésimale : pour l’une à moins de 0,1 microgrammes par litre qui est le seuil de détection et pour l’autre à 0,044 avec un seuil de détection à 0,03. Le seuil de détection est le seuil à partir duquel on peut quantifier une molécule mesurée. Il ne s’agit pas d’un seuil d’alerte, puisqu’il n’existe pas encore de valeurs réglementaires sur ces molécules. Au vu des résultats présentés, l’ARS, compétente en matière de sécurité sanitaire, n’a pas déclenché de procédure d’alerte. Néanmoins, dès ce mois de janvier, dans le cadre d’un plan national, l’ARS va contrôler l’eau potable produite par quatre sites de prélèvement, dont la Nivelle, concernant la concentration en retardateurs de flamme (TPP et TDCIPP).
Cette étude sera menée avec les partenaires scientifiques de l’Agglomération, l’IFREMER et l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour) en concertation avec l’ARS. Plusieurs campagnes d’analyse seront ainsi menées tout au long de l’année 2024. Les résultats seront communiqués au grand public à l’issue.
A ce jour, il n'existe pas de valeur sanitaire de référence sur les effets sur la santé de ces molécules. Comme le souligne la toxicologue environnementale du CHU de Liège, il faudra disposer d’un protocole plus large pour tirer des conclusions sur ce phénomène. Les analyses complémentaires menées par l’ARS sur l’eau potable et l’étude scientifique lancée par l’Agglomération sur la Nivelle y contribueront.
14 novembre 2024
8 novembre 2024